Il y a des traditions qu'on tente d'étouffer, sans doute parce que trop réactionnaires, mais il y en a d'autres qui sont encore bien vivantes, comme les traditionnels voeux du nouvel an.  

C'est un moment où on dit adieu à une année, et où on regarde vers l'année à venir avec de l'espérance renouvelée.   Il y a un an, on sortait d'une pandémie avec l'envie d'un retour à la normalité.  On espérait même que les choses pourraient s'améliorer car Reconquête! venait de naitre, et il y avait une éléction présidentielle en 2022.  

Cette campagne présidentielle fut extraordinaire, sans doute la plus emotionnellement chargée de toutes celles que j'ai vues depuis plus de trente ans.  Ces moments forts resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

Hélas, le résultat a été relativement décevant (2,5 millions de voix pour un parti qui avait 6 mois d'existence...), et nous voilà avec un président mal ré-élu qui ne dispose que d'une majorité relative, et des groupes dits d'opposition qui ont clairement d'autres préoccupations que le démantèlement progressif de la France.  Le pays est confronté à d'énormes défis, comme le déficit public par exemple, et les citoyens subissent des hausses de prix sur tout ce qui est pourtant essentiel au quotidien.  2023 s'annonce difficile pour beaucoup d'entre nous, mais nos gouvernants semblent continuer avec la politique de la rustine; un chèque par-ci, un 49.3 par-là. 

Cette année est a priori une année sans élections, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver, car l'atmosphère en France commence à faire penser à Baudelaire : "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle".   Ne nous trompons pas, il ne s'agit pas de la marmite de Panoramix, c'est bel et bien une cocotte minute dont la soupape a besoin d'être changée.

On serait tentés de se laisser abattre tant les informations dans les médias sont anxiogènes, mais nous sommes la Reconquête, le parti où les convictions l'emportent sur les batailles d'égos et de boutiques.  Plus que jamais nous devons nous accrocher à nos valeurs et à l'espoir de sauver notre pays de son déclin.  Alors oublions que nous sommes en 2023 car, pour nous, c'est le temps de la reconquête qui a commencé il y a un an seulement, et fions-nous à Bernanos qui nous a dit "L'espérance est un risque à courir".

L'ensemble du bureau de la fédération de Meurthe-et-Moselle se joint donc à moi pour vous souhaiter un très bon an 2 de la Reconquête! 

Vive la Reconquête, et surtout vive la France !