Le vendredi 14 juillet 2023

Ce n'était que du sursis

Parmi les villes de Meurthe-et Moselle touchées lors des émeutes récentes, la ville de Mont-Saint-Martin a été particulièrement malmenée par les exactions de jeunes en colère contre la police, voire contre la France et tous ceux qui la représentent.

Ce sont surtout les symboles de l’état et les services pour ceux dans le besoin qui ont fait les frais des violences. La mairie, d’abord, lieu hautement symbolique et premier lien entre les citoyens et l’état, ne doit pas être le "punching ball" d’une population qui ne veut pas se reconnaitre dans la France.

Pire encore, comment accepter qu’on s’attaque à un centre pour autistes ? Quel degré de détestation faut-il atteindre pour s’en prendre aux enfants en situation d’handicap ?

L’accalmie n’aura été de courte durée, car les émeutiers ont recommencé de plus belle en incendiant une école cette nuit, et ceci malgré un rassemblement organisé par la municipalité hier après-midi.

Monsieur De Carli, maire de Mont-Saint-Martin réclame que le président Macron vienne constater pour lui-même les problèmes dont souffre la ville, mais nous craignons qu’un passage éclair serve encore une fois de justification à la procrastination habituelle de nos gouvernants, et que celle-ci se traduise soit par l’arrosage d’argent magique soit par la création d’un comité Théodule qui ne serait qu’un piètre succédané d’une véritable politique de reconquête des zones où l’appartenance unanime à la nation fait tant défaut.

L’état ne peut plus rester dans la réflexion.  Il est temps de prendre des mesures fortes sans tabous pour sauver nos concitoyens qui subissent l’ensauvagement dans leurs villes et leurs quartiers. 

 


Votre Fédération de la Meurthe-et-Moselle