La fin des services de proximité
Après les bureaux de poste et les centres des impôts, c’est au tour des lycées de subir les aléas d'une gestion technocratique.
La majorité de la région Grand Est, issue des Républicains, après avoir porté un macroniste à la présidence, va maintenant fermer jusqu’à dix lycées dont celui de Landres, seul lycée en Meurthe-et-Moselle à proposer certaines formations. Un bac pro et un CAP, tous les deux proposant trois langues vivantes, forment actuellement des élèves aux métiers de la sécurité, un domaine qui s’avère de plus en plus important au vu des statistiques qui affichent une criminalité en constante augmentation.
Ces élèves-là, dont le taux d’emploi en fin d'études est très élevé, seront désormais obligés de s’éloigner pour suivre cette formation. Ceux des autres formations, comme le bac pro technicien en chaudronnerie industrielle seront également répartis dans les lycées plus ou moins éloignés de leur lieu de résidence. Encore faut-il que la région réussisse à mettre en place le transport scolaire adéquat, et que les élèves ne renoncent pas à suivre ces formations délocalisées.
Rappelons que le nombre d’élèves en lycée professionnel était en augmentation de plus de 400 à la rentrée dernière, alors que les effectifs des lycées généraux et technologiques avaient baissé du double.
Reconquête! Meurthe-et-Moselle déplore cette gestion comptable d’une majorité qui ne cesse pourtant d’évoquer la proximité. Si les coûts économiques ont très certainement été pris en compte, rien ne garantit qu’il en sera de même pour le coût humain et social.
Votre Fédération de la Meurthe-et-Moselle