Rentrée politique 18 octobre 2023 - discours
Mes chers amis, bonsoir.
J’imaginais cette rentrée politique tout autrement. Les vacances terminées, revigorée par les échanges de l’Université d’été, et par l’annonce que Marion Maréchal soit notre tête de liste pour les européennes, j’avais hâte de vous retrouver pour envisager cette année électorale ensemble, et de revivre cet enthousiasme si singulier qui impulse une campagne.
Hélas, l’actualité récente noircit quelque peu le tableau.
Le 7 octobre le monde a tremblé. Des terroristes islamistes du Hamas ont fait vivre les pires horreurs aux Israéliens. Des bébés assassinés, des femmes enceintes éventrées, des vieillards frappés, kidnappés et fusillés.
Cela nous a rappelé le Bataclan, tant les images, même floutées, étaient insoutenables.
Et soudain cette prise de conscience que ce qui nous était arrivé il y a quelques années pourrait très bien se reproduire.
On s’apprêtait à honorer la mémoire de Lola, ce weekend, jeune fille qui avait la vie devant elle, assassinée à la sortie de l’école de la façon la plus glauque possible voici un an. Puis quelques jours plus tard, ce lundi, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty, décapité par un islamiste en 2020.
Deux crimes atroces, commis par des personnes qui ne devaient même pas être sur le territoire français.
Vendredi dernier à Arras, c’est un autre enseignant qui a payé de sa vie l’inertie de notre gouvernement. Puis avant-hier, l’horreur a frappé la Belgique, et par extension la Suède, nous rappelant que ce problème touche l’ensemble des peuples de l’Europe, et touche notre civilisation occidentale.
A chaque fois, les politiques font de grandes déclarations. Face à notre désarroi ils tentent de panser les plaies : jamais plus, l’état prendra des mesures, on vous protégera. Mais aussi : restons unis, pas d’amalgame, c’est un crime isolé, un fait divers… Jusqu’à ce qu’une nouvelle étape soit franchie et les plaies rouvertes.
Machiavel avait bien cerné le cynisme des hommes politiques lorsqu’il a dit « gouverner, c’est faire croire ». On braque les projecteurs sur le loup solitaire, pour ne pas voir la meute qui rode derrière.
J’aime mieux penser que gouverner c’est prévoir. Si c’est le cas, il faut être lucide.
Qu’ils cessent donc de masquer la réalité sous un voile de pudeur qui se nommerait « le sentiment d’insécurité ».
Qu’ils cessent d’atomiser le réel en focalisant sur des événements isolés, tout en refusant de reconnaitre une menace à grande échelle.
Qu’ils cessent de pratiquer la stratégie de détournement du regard, si utile pour nous faire oublier… jusqu’à la prochaine fois.
Ne nous trompons pas, notre diagnostic est juste.
Jour après jour, et mois après mois, les faits donnent raison à Zemmour.
Nos victoires s’enchainent.
Le réseau parents-vigilants a mis au grand jour le degré avancé de wokisme dans nos écoles, et précipité le départ du pire ministre de l’Éducation Nationale de tous les temps, si on croit aux sondages.
Les projets d’hébergement de « mineurs » non accompagnés dans nos villages sont annulés ou reportés grâce à notre présence sur le terrain. Il y a eu Callac, puis d’autres villes et villages, mais plus récemment, chez nous il y a eu Plainfaing dans les Vosges.
Les partis d’extrême gauche ont très largement échoué dans leur tentative de nous classer avec les fascistes et néo-nazis. En restant dignes et fermes dans nos convictions, nous avons démontré que nous ne sommes nullement une menace pour la France. Et pendant ce temps-là, par leurs actions violentes dans les manifestations dans les villes, comme en milieu rural, LFI et les écologistes font la démonstration claire que la haine et l’intolérance font résolument partie de leur ADN.
Oui, on sent le début d’un changement d’attitude à notre encontre.
Éric Zemmour et Marion Maréchal font des scores très élevés d’audimat à chaque passage sur les plateaux télévisés. Les médias commencent à changer de ton.
Nous nous apprêtons à faire campagne pour une élection qui connait un très fort taux d’abstention. C’est une campagne qui se jouera sur le terrain et dans les médias. Nous pouvons faire confiance à Marion et Éric, sans oublier les talents de nos autres orateurs, pour mener à bien ce travail dans les médias. A nous de nous occuper du terrain.
Mais alors comment ? Le terrain, c’est faire les actions militantes habituelles auprès du grand public : tracter, boiter, coller, téléphoner, ou faire du porte-à-porte. C’est aussi utiliser les réseaux sociaux pour relayer nos idées ; Facebook, Twitter, le site de la fédération. Et c’est également en parlant autour de vous, car au détour d’une conversation on peut apporter l’argument qui fera pencher la balance. Chacun peut être utile dans cette campagne.
C’est ainsi, en partageant nos convictions et notre projet pour la civilisation, que nous pourrons apporter le meilleur score possible à Marion, un avenir à Reconquête et l’espoir d’une France paisible et prospère.
Vive Éric Zemmour, Vive Marion Maréchal, Vive Reconquête, et surtout…
Votre Fédération de la Meurthe-et-Moselle