Chers amis, on est là.

Et qui plus est, on sait pourquoi on est là !

Pourtant, que de turbulences en plein vol cet été .Nous avons tous été secoués par ceux qui voulaient changer de cap, et en fin de compte c'était juste pour pouvoir parachuter quelques amis.

Nous avons rejoint Reconquête! voilà bientôt trois ans. Nous nous sommes retrouvés, reconnus, dans les propos de Zemmour, dans cette vision de la politique où prime l'importance du réel. 

Nous avons applaudi cette rentrée le rejet du théâtre politique avec ses intrigues risibles, et son casting en manque d'inspiration.  

Un monde où les rôles se ressemblent de plus en plus, et où on est prêt à tout, y compris à abandonner ses valeurs, pour connaître la gloire fugace, et souvent futile, de se trouver en haut de l'affiche.

Les autres ne veulent pas déranger, ne pas se démarquer. Jouer le conformisme, la dédiabolisation, pour finalement se rendre compte que c'est peine perdue, car le regard d'autrui ne change pas, et l'entre-soi se poursuit de plus belle.

Eh bien justement, pour Reconquête, il ne faut surtout pas changer pour plaire. Nous avons tout à gagner à rester nous-mêmes, à dire les choses telles qu'elles sont. Ne pas avoir peur des étiquettes, ne pas craindre la bien-pensance, ne pas se laisser impressionner par l'agressivité verbale, et parfois physique, de ceux qui veulent nous faire taire.

Gardons à l'esprit qu'en deux ans seulement nous avons libéré la parole. Nous avons rassuré de nombreuses personnes qui n'osaient plus dire ce qu'ils pensaient. Et ils ont découvert que des millions de Français partageaient leurs idées.

Certes, ce sont d'autres qui profitent actuellement de notre travail de fond, et qui, hélas, entretiennent un flou là où il faudrait de la netteté.    

Ce travail là est malheureusement un travail de longue haleine, car si c'est vrai qu'on a ouvert les yeux des Français sur les problèmes, ils ne voient pas encore clair qui détient les vraies solutions.

Il faut qu'on continue à marteler les vérités, à faire voir le réel, avec toute la droiture qui nous caractérise. Ayons le courage de la vérité. On finira par être entendus, même si cela ne sera probablement pas pour demain.

On voudrait toujours aller trop vite, et les manœuvres précipitées des dernières élections en sont un bon exemple. 

Ne soyons pas tentés par ce genre de compromission, soyons l'incarnation de la constance 

En guise de conclusion, je voudrais terminer par une citation du poète Jean de Sponde :

“Et si le temps domine encore sur nos désirs, Faisons que sur le temps la constance domine.”